Le Helpdesk du New Deal est un dispositif de soutien accessible à tous les membres du Dialogue international, y compris les membres du groupe du g7+ des États touchés par la fragilité et les conflits, du Réseau international pour les conflits et la fragilité (INCAF), de la plate-forme de la société civile, ainsi que les acteurs du secteur privé, les nouveaux donneurs et les pays non-membres.
La mise en œuvre du New Deal présente des opportunités et des défis, et de nombreuses questions peuvent se poser au cours du processus de mise en œuvre. Le Helpdesk du New Deal a pour objet de fournir un espace où les questions peuvent être posées, les expériences et les informations partagées et les réponses fournies.
Pour plus d'informations sur le Helpdesk du New Deal veuillez cliquer ici (uniquement disponible en anglais).
Le Dialogue international est le premier espace de dialogue politique qui permet de réunir les pays fragiles et touchés par les conflits, les partenaires internationaux et la société civile, afin d'identifier, de s’accorder et de développer des moyens plus efficaces pour soutenir les transitions hors de la fragilité et la construction d’États pacifiques. Il a été ratifié à Accra en 2008, en réponse à la nécessité d'un effort plus important et mieux ciblé pour relever les défis des conflits et de la fragilité. Il est basé sur les principes que les transitions réussies dans les pays touchés par des conflits et la fragilité nécessitent une appropriation nationale et un leadership, et de forts soutiens et partenariats internationaux.
Le Dialogue international se compose de 55 membres dédiés à améliorer l'engagement international dans les États fragiles et touchés par un conflit. Les membres proviennent du groupe g7+ des États fragiles et touchés par un conflit, du Réseau international pour les conflits et la fragilité (INCAF), de la Plate-forme de la société civile (CSPPS) et de nouveaux donneurs. Un aperçu de tous les pays et organisations participants est disponible ici.
Une fois par an, le Dialogue international se réunit au niveau ministériel ou au niveau des hauts responsables. Ces réunions globales sont le principal espace de dialogue politique et de prise de décisions pour les membres du Dialogue international en tant que groupe. Le mandat et les progrès réalisés dans l'application du programme de travail convenu sont examinés lors des réunions annuelles globales, ainsi que lors des réunions biannuelles du Groupe de pilotage.
En outre, le Groupe de travail sur la mise en œuvre du New Deal, co-présidé par l'Afghanistan et USAID, fonctionne sous l'égide du Dialogue international. Il se réunit deux fois par an au niveau technique.
Deux co-présidents, représentants des pays en situation de fragilité et des partenaires au développement, fournissent des orientations stratégiques et un leadership au Dialogue international. Le Dialogue international est actuellement co-présidé par M. Kaifala Marah, ministre des Finances et du Développement économique de la République de Sierra Léone, et par Mme. Isabella Lövin, ministre suédoise de la Coopération pour le développement international. La coprésidence du Dialogue a également déjà été occupée par le Danemark, la République démocratique du Congo, la Finlande, les Pays-Bas, le Timor Leste et le Royaume-Uni.
Le secrétariat du Dialogue international, basé à l’OCDE, travaille en étroite collaboration avec le g7+, le Réseau international pour les conflits et les situations de fragilité (INCAF), et les secrétariats de la société civile (CSPPS).
Des équipes ad-hoc supplémentaires peuvent être mises en place à la demande du Groupe de pilotage, afin de travailler sur des questions spécifiques et selon un calendrier restreint.
Le forum a pour objet d’offrir un espace de dialogue entre les États fragiles et touchés par un conflit, les partenaires au développement et les organisations de la société civile, afin d'améliorer la pratique du développement dans les contextes fragiles, de renforcer leur partenariat, et pour favoriser la confiance mutuelle. Il apporte son soutien à l’ensemble des États fragiles et favorise des solutions basées sur l’appropriation nationale et une approche globale des questions liées au développement et à la sécurité. L’une des principales réalisations de ce forum est le New Deal pour l’engagement dans les États fragiles : un accord clé entre les pays fragiles et les partenaires pour modifier la politique et les pratiques liées à l’engagement.
Le New Deal pour l'engagement dans les États fragiles est un cadre clé convenu entre les gouvernements du g7+, les partenaires au développement et la société civile, pour changer la politique et les pratiques actuelles dans les États fragiles et touchés par un conflit, afin que ceux-ci puissent réaliser leur transition hors de la fragilité. Le New Deal établit cinq objectifs de consolidation de la paix et de renforcement de l'État (PSG) qui incluent les politiques légitimes et inclusives, la sécurité, la justice, les fondements économiques, et les services et revenus, comme base importante permettant de réaliser les OMD et de guider les efforts et ressources nationaux et internationaux. Il fixe en outre de nouvelles conditions d'engagement pour soutenir les transitions hors de la fragilité appropriées et dirigées par les pays (FOCUS) et présente une série d'engagements visant à obtenir de meilleurs résultats (TRUST).
Le New Deal, qui a été élaboré par le Dialogue international, a été ratifié par plus de 44 pays et partenaires multilatéraux. Les principales parties prenantes sont les pays du groupe du g7+ et leurs partenaires au développement. Huit pays du g7+ (Afghanistan, RCA, RDC, Libéria, Sierra Léone, Somalie, Sud Soudan, et Timor Leste) et huit partenaires (Australie, Danemark, UE, Pays-Bas, Royaume-Uni, France, États-Unis, et Suède), se sont engagés à piloter le New Deal entre 2011 et 2015. Les organisations de la société civile sont également des acteurs clés et le lien principal avec une approche de renforcement de l'État basée sur les relations État-société. Tous les pays et organisations impliqués dans les situations de conflit et de fragilité, ainsi que d'autres acteurs, notamment le secteur privé, sont des partenaires clés du New Deal.
PAYS-PILOTE |
PARTENAIRES |
Afghanistan |
Danemark, Pays-Bas, Royaume Uni |
RCA |
Union européenne, France |
RDC |
|
Libéria |
Suède, USA |
Sierra Léone |
Royaume Uni |
Somalie |
Union européenne |
Sud Soudan |
Danemark, Pays-Bas, Royaume Uni |
Aujourd'hui, environ 1,4 milliard de personnes vivent dans des États fragiles. Les situations de fragilité et de transition comprennent un large éventail de contextes ; de pays à revenu intermédiaire avec des institutions fortes, comme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, aux pays à faible revenu dépendants de l'aide comme Haïti et les îles Salomon. De nombreux États fragiles peinent à réaliser des progrès pour réaliser Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ils risquent par ailleurs de manquer l’opportunité de profiter des tendances plus larges de la croissance économique et de « l’essor du sud ». La paix, la sécurité et le développement sont fortement liés et les sociétés ont besoin d'un état résilient et réactif, avec la légitimité et les capacités de fournir des services de base, une sécurité et une justice à ses populations, et capable de créer un environnement propice à une croissance équitable. Le New Deal, sous la direction d'un groupe d'États fragiles, et avec un fort soutien politique de la part des partenaires au développement et l'engagement de la société civile, fournit un cadre commun pour mener une action plus efficace aux niveaux mondial et national. Lire la suite ici.
Les principes qui sous-tendent le New Deal - en particulier les objectifs de consolidation de la paix et de renforcement de l'État (PSG) – concernent tous les pays et les partenaires qui travaillent dans le domaine des conflits et de la fragilité. Le New Deal peut créer la différence en établissant un accord mutuel sur les priorités clés pour la construction d’États et de sociétés pacifiques dans les contextes de chaque pays. Il permet de définir des étapes claires pour des transitions hors des conflits et de la fragilité qui soient appropriées et menées par les pays, et engage les acteurs nationaux et internationaux à travailler en partenariat et à mettre en œuvre les meilleures pratiques pour soutenir ces efforts.
Veuillez consulter la page de ce site consacrée aux progrès réalisés dans la mise en œuvre du New Deal au niveau des pays où vous serez également en mesure de cliquer sur le pays concerné pour obtenir des informations plus détaillées. Vous pouvez également consulter la vue d'ensemble des progrès de la mise en œuvre du New Deal, réalisé par le Helpdesk du New Deal. Pour des documents spécifiques (l’évaluation de la fragilité d'un certain pays, par exemple), veuillez consulter notre bibliothèque de documents.
Il existe un ensemble commun de 34 indicateurs, produit par le Groupe de travail du secrétariat du Dialogue sur les indicateurs, qui sont destinés à servir comme un outil de référence mondial pour les pays du g7+ pour leur permettre d’élaborer des indicateurs spécifiques à chaque pays. Ces indicateurs ont été effectivement utilisés de manière variable d’un gouvernement à l’autre.
Par exemple, en Sierra Léone et en RDC, les indicateurs des PSG élaborés sous forme de projet, ont été formulés par les gouvernements des deux pays en consultation avec des partenaires locaux. Ils sont actuellement en cours d'examen par les bureaux de statistique nationaux.